Politique : Les difficultés à réformer

L'organisation des services de l'état, la fiscalité,, les aides sociales, les lois ......

Tout cela est devenu si complexe au fil des innombrables retouches que personne ne comprend plus rien.

Pas étonnant que même pour une réforme des rythmes scolaires pourtant initialement souhaitée, tout le monde finisse quand même dans la rue!

Posons nous la question : Est-ce qu'à l'origine de nos institutions actuelles les gens étaient ils plus heureux ou moins heureux?

Évidemment, ils avaient l'impression d'être plus heureux. Pourtant les richesses de la France à cette époque étaient moins importantes qu'aujourd'hui.

Le seul moyen d'expliquer ce paradoxe est qu'à l'époque, le système était nouveau  et compris.

De là découle le sentiment de faire partie de quelque chose, d'être intégré et donc d'être sécurisé, heureux.

Aujourd'hui, la complexité inquiète, attise la méfiance, la crainte d'être le seul à payer pour les autres.

C'est pourquoi si le gouvernement souhaite réformer ou plutôt souhaite parvenir à réformer, il faut qu'il propose une refonte globale (voir mes propositions sur la fiscalité et post de bonne année sur ce blog.)

Sinon, chaque pas ressemblera à une épreuve impossible à franchir (cf : fiscalisation des prestations familiales impossible à accepter dans le système actuel mais qui le serait de fait si on imposait les gens sur la croissance de leur patrimoine annuel et non sur leur revenu)