La stratégie des voitures électriques

L'état souhaite avancer sur la transition écologique notamment en éliminant progressivement les moteurs thermiques

Les freins à la migration vers le tout électrique sont :

- le prix des voitures électriques

- le temps de recharge 

- les infrastructures à construire dans les villes pour les opérations de recharge

- la gestion des batteries usagées.

Si au lieu de considérer que la batterie est une partie du véhicule, le gouvernement avait opté pour des batteries interchangeables et standardisées en fonction du poids du véhicule, la situation serait la suivante : 

- Les voitures couteraient beaucoup moins chère car elles seraient vendues sans batterie

- Des stocks de batteries rechargées stockées aux stations-service attendraient les opérations d'échange standard pour faire le plein. Cette opération serait beaucoup plus rapide que les opérations de rechargement de la batterie elle même

- Les infrastructures seraient limitées à des unités de rechargements dans les stations-services au lieu d'envahir nos rues et parkings

- Les batteries usagées seraient envoyées en recyclage par des professionnels au lieu de prendre le risque que les particuliers ne s'en débarrassent à moindre coût dans la nature.

Chaque échange standard serait effectué à un prix incluant la location de la batterie et l'énergie.

Les prises permettant le rechargement ne seraient pas en vente aux particuliers afin que ceux-ci ne puissent contourner le système en rechargeant chez eux.

Ainsi le circuit des batteries serait traité complètement par des professionnels (mise à disposition, recharge et recyclage) 

Le coût des batteries standardisées finirait par baisser compte tenu des quantités importantes fabriquées vu que ce serait un modèle unique indépendant des marques auquel les fournisseurs de véhicule devraient s'adapter.

Enfin, le temps de recharge étant limité à un échange standard de la batterie, le frein au dévelopement que constitue la capacité limitée d'autonomie en kms serait moins  pénalisant qu'aujourd'hui notamment pour ceux qui utilisent l'autoroute.

Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi l’Europe n'impose pas cette organisation