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LeprogrammepolitiquedeJL
18 mars 2008

Politique : Le surcoût de la vie actuelle en Zone Euro

La situation

Un Dollar vaut maintenant environ 65% d’un Euro !

Au niveau de la compétition et des échanges internationaux, cela signifie que l’économie Américaine et celle de la zone Dollar face à sa concurrente européenne est favorisée de 35% environ.

Par contre elle est pénalisée pour les achats qu’elle doit mener dans la zone Euro.

Le marché mondial des matières premières se traite surtout en dollar. (Pétrole alimentaire etc.) L’économie de la zone dollar n’est donc pas pénalisée par les variations du dollar. L’économie de la zone euro est normalement avantagée

Dans ces conditions la hausse des matières premières devrait être largement compensée en Europe par la baisse du dollar.

Nous constatons que ce n’est pas le cas (La hausse du pétrole est un peu contenue mais pas dans la proportion du rapport Euro/dollar)

Ceci m’amène à penser qu’il y a dans la zone Euro une hausse non justifiée des prix qui nous pénalise dans notre capacité à exporter dans la zone Dollar.

Cette hausse profite aux industriels et à la grande distribution.

L’espoir

On peut espérer que les marges que sont en train de réaliser ces industriels et la grande distribution dans la zone Euro vont servir comme c’est le cas en Allemagne à relancer les capacités d’investissement et donc la production.

Ce moteur de relance serait plus efficace pour la croissance que celui de la consommation des ménages.

L’augmentation de la croissance permettra de résoudre les problèmes de l’économie.

Le scénario EDF

Il peut aussi se produire le cas où on considère que comme les entreprises dans la zone dollar ne valent pas cher, c’est le moment d’utiliser les capitaux pour en acheter.

Dans ce cas, on espère qu’à long terme le rapatriement des bénéfices réalisés dans ces pays sera profitable à nos entreprises.

Les expériences menées par EDF au Brésil ou Suez en Argentine montrent que ces scénarios sont très risqués.

Plus que Suez qui est privée et qui a été victime de l’effondrement de l’Argentine, le cas d’EDF est exemplaire du gâchis dont nos industriels sont capables.

Ceci est d’autant plus dommage que les capitaux dilapidés ont été constitués par une pratique de prix artificiellement hauts (Compte tenu de la nature de l’énergie nucléaire qui a un prix de revient très faible si on n’intègre pas les provisions pour le démantèlement futur ni les retraites des agents)

Le risque

Beaucoup de nos entreprises appartiennent à des fonds de pension étrangers qui subissent de plein fouet la crise financière des marchés.

Ces fonds risquent de devoir liquider en urgence leurs positions au capital de nos entreprises. Ce faisant, les fonds propres vont baisser (baisse des actions) , les entreprises qui n’auront pas accumulé de réserves se trouveront en délicatesse.

Ainsi, nous ne verrons jamais le retour du surcoût de la vie actuelle

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